IDENTIFICATION COMPLÈTE. Dans les familles d'origines africaines, les prénoms sont synonymes de richesse, plus il y en a, plus la personne a de valeur. Tendaji, ce prénom lui vient de ses origines, signifiant « qui fera des grandes choses », sans forcément préciser si ces choses seront positives ou non. Son deuxième prénom, Seth, provient de ses origines égyptiennes, il représente la violence et la manipulation nécessaire à la survie. Andry provenant de la côte est de l'Afrique, désignant le « pilier » de la famille, pour son cas ça ne sera que le pilier de bar. Konan, nom de famille perdurant depuis des centaines d'années, les Konan étaient les guerriers de leur tribu. Tout ça pour dire qu'il préfère qu'on l'appelle Tend, d'autant plus que c'est plus facile à prononcer. ÂGE ET DATE DE NAISSANCE. né un certain vingt-trois juin, il approche les trente-sept ans avec tristesse. LIEU DE NAISSANCE. Tend est né au Rwanda, dans la capitale du pays plus précisément, Kigali. JOB OU ÉTUDES. diplômé d'un doctorat en psychologie, il est assistant social depuis presque huit ans. Il s'occupe de tous les dossiers en général mais a une préférence pour les cas de jeunes en difficulté. SITUATION FAMILIALE. Ses parents et ses trois frères vivent encore à Kigali, toujours ensemble, il leur envoie de l'argent tous les mois bien qu'ils refusent la charité de leur fils aîné. Sa petite sœur a élu domicile à Carmel peu de temps après l'arrivée de Tend. SITUATION FINANCIÈRE. il ne roule pas spécialement sur l'or mais il a de quoi vivre aisément sa vie grâce à ses économies mensuelles. STATUT CIVIL. éternel célibataire, il a tendance à mettre des barrières dès qu'il s'attache à quelqu'un, par peur d'aimer. ORIENTATION SEXUELLE. seul le cœur et le corps d'une femme sauront le faire chavirer. GROUPE. a new start.

qualités. organisé, attentionné, sportif, observateur, loyal.
défauts. manipulateur, bagarreur, jaloux, solitaire, têtu.

IT'S ALL ABOUT YOU
numéro un. il a grandit dans une famille nombreuse, dans un milieu social riche par rapport à la richesse du pays, mais moyen aux yeux de son pays d'adoption. numéro deux. il est arrivé à Los Angeles lorsqu'il avait dix-sept ans sans un sous et commence sa nouvelle vie sous les ponts à faire la manche pour de la drogue. numéro trois. accablé par son style de vie, il tente de se suicider en faisant une overdose, mais est amené à temps par une inconnue à l'hôpital qui décidera par la suite de le faire interner. numéro quatre. suite à ça, il emménage à Carmel et fait des études de psychologie, un doctorat plus précisément, qu'il obtiendra avec mention. numéro cinq. depuis sa sortie de l'hôpital, il est suivi par un psychiatre, qui lui prescrit un traitement afin de guérir de sa dépression. numéro six. allergique à la vie sociale trop remplie, il se contente du minimum, il aime néanmoins rencontrer de nouvelles personnes, mais se méfie de tout le monde. numéro sept. que ce soit pour ses relations amoureuses ou amicales, il a tendance à rapidement mettre des barrières et à fuir dès qu'il commence à s'attacher, il est partisan de la froideur dans ces cas là. numéro huit. malgré le départ de son pays natal, la famille reste une base solide pour lui, ses parents ne sont pas au courant de son séjour à l'hôpital, en revanche, il veut prendre soin d'eux constamment. numéro neuf. sportif depuis jeune, il pratique la course à pied pratiquement tous les jours, de nuit de préférence, il n'aime pas qu'on le regarde, et pratique de la boxe dans le club de la ville. numéro dix. adepte de sensations fortes, il a besoin d'adrénaline pour palier avec sa dépression, il aime la vitesse, que ce soit en voiture, ou en moto, il est prêt à tout pour ressentir cette drogue naturelle qui le rend invisible.

une petite citation.
Dix heure et cinq minutes. Il se leva et sorti le baratin qu'il avait l'habitude de dire à toutes les personnes qu'il voyait. Qu'ils avaient bien avancés et qu'ils se verraient la semaine prochaine pour continuer cette discussion, ou une autre. Ce travail avait tendance à le fatiguer, d'être assis sur son fauteuil, mais il avait également le sentiment de rendre service comme il le pouvait. Raccompagnant le jeune homme à la porte, il se contenta de lui serrer la main et de lui faire un clin d'œil, signe qu'il serait toujours là pour lui. Une fois la porte fermée, le sourire retomba et les idées noires revinrent aussitôt. Il n'en pouvait plus de ce fauteuil, mais s'affala dessus, comme s'il n'avait plus de forces. il sortit du tiroir en face de lui une bouteille de scotch et se servit un fond de verre qu'il avala d'un coup. Il avait conscience qu'il faisait de la merde, mais au fond, il s'en fichait. Qui était là pour l'arrêter ? Personne. Il n'avait personne. Concrètement il était assez bien entouré, mais dans des moments comme ça, il préférait penser qu'il n'avait aucune valeur pour ces personnes. Un effet de la dépression. Il avait vécu tellement de temps seul qu'il avait apprit à se débrouiller par lui-même. Pourtant il avait failli faire la plus grosse connerie de toute sa vie. Il ne la regrette pas pour autant, il n'en serait pas là aujourd'hui s'il n'avait pas tenter ce geste. Il serait peut-être encore dans cette rue, à errer. Bougeant ses doigts sur le verre, il imaginait tellement de scénarios différents pour faire arrêter son cœur de battre. Retroussant ses manches, il rangea la bouteille et attrapa son paquet de cigarette. Il avait conscience que cette mauvaise habitude de fumer n'était pas la meilleure mais cette bouffée de nicotine lui donnait cette impression d'être invincible. Prenant soin de fermer à clé la porte derrière lui, on n'était jamais trop prudent, il se dirigea vers la sortie, la cigarette à la bouche, ignorant toutes les personnes qu'il pouvait croiser. Tend avait ce pouvoir de se déconnecter du monde extérieur en une fraction de seconde, oublier tout ce qui pouvait se trouver autour de lui, imaginer le décor extérieur de son pays natal. Il pensait souvent à sa famille, qui était au courant de la moitié seulement de sa vie ici en Californie, il n'avait aucune pitié pour sa propre personne, mais ne voulait pas inquiéter ses proches néanmoins. Sa sœur vivant près de lui, elle avait mieux réussi que lui, il n'était pas jaloux au contraire, il était fier d'elle. Il aimerait être aussi digne de ses enfants, si un jour il en avait. Il y réfléchissait souvent, l'heure tournait et même s'il n'était pas forcément prêt mentalement pour avoir une descendance, il l'envisageait. C'était peut-être ça le chainon manquant à sa vie, la présence d'une femme et d'un enfant à ses côtés pour affronter les moments durs. Il en avait eu des relations plus ou moins longues, mais elles n'avaient jamais duré, sans réellement savoir pourquoi, il était peut-être trop exigeant envers l'autre ou lui-même. Il avait pourtant le bel exemple de ses parents qui étaient toujours ensemble et se soutenaient malgré les coups durs fréquents. Un jour il l'espérait, il serait père, mais pour le moment, il projetait son futur à lui, allait-il survivre à toutes les mauvaises passes que la vie lui proposait. Dans sa tête c'était le bordel, une voix lui donnait tant de possibilités de se laisser mourir. Une autre en revanche lui disait qu'il fallait qu'il se bouge pour aller mieux, pour vivre. Survivre.

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